Le bénévolat, c'est accomplir un travail gratuitement sans y être obligé. Beaucoup y voient une liberté dans le choix de l'engagement. C'est offrir des qualités et une rigueur nécessaire à une activité. Le bénévolat vient du latin benevolus, bonne volonté.
Bien sûr, tout n'est pas parfait dans les actions de bénévolat, on peut toujours faire mieux.
Mais combien de bénévoles se démotivent devant les critiques ? La solidarité qui doit être de mise dans ces actions est quelquefois compromise.
« Mais ne dit-on pas que la critique est facile mais l’art est difficile. »
Les vrais bénévoles jouent un rôle indispensable, sans bénévoles, nombre d’actions solidaires, nombre d’associations ne pourraient survivre. Être bénévole aujourd’hui, contribue activement à la vie sociale, culturelle, économique. Et tout cela sans aucune compensation financière.
Tous les bénévoles sont volontaires, mais tous les volontaires ne sont pas bénévoles, car dans la notion du bénévolat il y a fondamentalement celle de l'acte véritablement gratuit.
« Le bénévole (activus bénévolus) est un mammifère bipède qu'on rencontre surtout dans des structures sociales appelées associations où il peut se regrouper avec ses congénères.
Les bénévoles se rassemblent à un signal mystérieux appelé "convocation". On les rencontre aussi en petits groupes dans divers endroits, quelquefois tard le soir, l’œil hagard, le cheveu en bataille, discutant ferme de la meilleure façon d'animer une manifestation ou de faire des recettes supplémentaires pour boucler le budget
Le bénévole communique énormément grâce à un appareil appelé téléphone. Ces conversations téléphoniques, qui lui prennent d'ailleurs beaucoup de temps lui permettent de régler les petits problèmes qui se posent au jour le jour.
Les ennemis héréditaires du bénévole sont le "Yaqua" (nom populaire) et le "Fauquon" (dont les origines du nom n'ont pu être déterminées à ce Jour).
Les "Yaquas" et les "Fauquons", bien abrités dans les cités anonymes, attendent le moment où le bénévole s'affaiblit et provoque chez celui-ci une maladie très grave appelé "découragement".
Les premiers symptômes de cette maladie implacable sont rapidement visibles, le bénévole s'absente de plus en plus fréquemment des réunions, il manifeste un intérêt croissant pour son jardin, il sourit attendri devant une canne à pêche. Le sujet atteint se sent de plus en plus à l'aise dans un bon fauteuil, assis devant la télévision.
Les bénévoles décimés par le découragement risquent de disparaître, il n'est pas impossible que, dans quelques années on ne rencontre plus cette espèce que dans les zoos, où comme beaucoup d'animaux enfermés, ils auront le plus grand mal à se reproduire.
Les "Yaquas" et les "Fauquons" avec leurs petits cerveaux et leurs grandes langues, viendront leur lancer des cacahuètes pour tromper leur ennui, ils se rappelleront avec nostalgie du passé pas si lointain où le bénévole abondait et où on pouvait le traquer sans contrainte. »
NB : Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ne serait évidemment que pure coïncidence !!!
Alors, rendons hommage à ces femmes et hommes bénévoles, qui agissent par solidarité au profit de la communauté.
Notre AVF Entre Rhône et Gardon sera très heureuse d’accueillir de nouveaux bénévoles.